Remue-méninges !

-Bonjour, je suis la narratrice, et… je narre.
Donc…..
…..L’Ange, assis sur son petit nuage, regardait la Terre.
En fait, il regardait un point précis.

Faisons un travelling façon Google, traversons les nuages, la couche d’ozone, ah ! tiens, le trou s’est encore agrandi…l’atmosphère….
( Atmosphère, atmosphère… non mais est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? ),
Oh ! pardon ! j’ai pas pu résister !
Chaque fois que j’entends ce mot, c’est plus fort que moi, le réflexe de Pavlov, cette phrase sort toute seule. Les cinéphiles apprécieront… ou pas…

Donc, nous avons traversé l’atmosphère, (je me retiens… je me retiens….)… nous voyons les océans, la terre… plus près, plus près…. encore un peu…
… La France… voilà, nous arrivons… encore un effort… je vois … je vois… tiens !… la Tour Eiffel ?… Oui…. Encore un peu… rue de Vaugirard … le 185 rue de Vaugirard….
Oh !, pardon, c’est pas là que nous devons aller, ici c’est l’immeuble où nous habitions avec mes parents, et cet endroit n’a rien à voir avec cette histoire.
Allez hop !… Machine arrière, en avant toute !!!! Virage sur l’aile (l’aile de l’Ange, évidemment ! Je sens que je vais en agacer plus d’un, je le sens… je le sens, mais tant pis, les rieurs seront de mon côté… Du moins je l’espère !).

Remontons un peu maintenant.
Le GPS ne semble pas fiable, pourtant il est bien programmé.
Ces machines, toutes les mêmes, c’est quand on a besoin d’elles qu’elles nous lâchent.
Donc, volons encore un peu… doucement… là, nous arrivons… cette petite maison, dans la campagne.
Je ne vais pas dire le nom de ce village, pas folle, je n’ai pas envie de me mettre à dos toute la population, et d’être accusée de diffamation, au cas ou.
Zoom avant… prairie…. pleine d’eau, c’est l’hiver, il fait froid, il pleut… zoom… petite maison (dans la prairie, of Corse !!!!) … plus près… j’ai dit plus près non d’une pipe !
… Voilà, nous y sommes !

C’est à l’Ange de jouer maintenant… La narratrice s’efface et lui laisse la place.
À toi, l’Ange !

-Merci.
Bonjour, je suis l’Ange. et c’est à moi.
Donc, comme le disait la narratrice, je regarde la terre.
Un point précis, une petite maison.
Avec mon œil d’Ange, je suis capable de traverser les murs, et je peux donc voir tout ce qui se passe à l’intérieur des maisons.
Pas besoin de mouchards, de micros, et toutes ces sortes de choses ; juste un coup d’œil, et hop ! Je vois tout !
Pratique !
Et j’en ai vu des choses !!! Mais c’est une autre histoire.

Revenons à nos moutons, c’est-a-dire à cette petite maison.
Et dans cette maison, il y a la chipie sur qui je suis chargé de veiller.
Je dirais plutôt chargé de la surveiller.
Parce qu’elle m’en fait voir de toutes les couleurs, la donzelle…une vraie garce !
J’avais bien dit au Très Haut, que je ne voulais pas me charger de cette gamine.
J’avais compris, avant sa naissance, qu’elle était déjà, une petite vicieuse.
Pourquoi ?… Comment je le savais?

Que diriez-vous d’un bébé, bien au chaud dans l’utérus de sa maman, tout à fait normal, complètement terminé, bien positionné, la tête dans le bons sens, déjà bien dodu… qui tout à coup décide de ne plus vouloir sortir ?
Mademoiselle ne se trouvait pas complètement finie !!!!
Les cheveux trop courts, les ongles pas assez roses, un peu de cellulite sur les fesses, pas de dents !!!
Alors, ça, les dents, ce fut toute une histoire.
Elle voulait avoir toutes ses dents à la naissance !!! Non mais, vous avez déjà vu ça, vous ?
Un bébé, ça vient au monde sans dent, et cela depuis…. Depuis très longtemps…
Et c’est normal ; pensez aux pauvres mamans, donnant le sein à un bébé dont la bouche est pleine de dents !
Hein ?
Je vois d’ici l’expression horrifiée de toutes les mamans qui me lisent.
Ce serait un carnage, tout simplement. Du Michael Crichton !
Je n’ose même pas y penser.
Il a fallu que le Très Haut discute un bon moment avec elle, mais ça n’a pas été simple.
Elle n’était déjà pas facile la gamine.
Le Très haut a dû transiger, et elle est née avec deux tresses, aussi longues que son petit corps !!!
Quoi ?… Rien à voir avec les dents?
J’en conviens, mais c’était ça, ou elle restait ad vitam aeternam dans le ventre de sa pauvre maman.
Et qui a fait les tresses ?… Devinez ?
C’est Bibi, oui !
Et je ne vous raconte pas comment ça s’est passé, c’était insupportable !
Elle bougeait tout le temps, elle criait, disant que je faisais exprès de lui arracher les cheveux.
Vous imaginez l’espace restreint dans l’utérus ? Se battre contre une furie là-dedans !!! C’était l’Enfer !!!
Oh ! Pardon Seigneur, ça m’a échappé !
J’en suis encore tout retourné.
D’ailleurs j’y ai laissé des plumes, au grand étonnement du médecin accoucheur qui se demande encore comment un bébé peut venir au monde avec une touffe de plumes dans la main.

Mais ça n’était pas fini.
Quand elle est sortie, enfin, (pauvre maman, comme on dit vulgairement, elle a du la sentir passer la gamine!), elle ne voulait plus lâcher le cordon !
Elle avait fait toute une série de nœuds, et elle le tenait dans la main, une vraie furie !
Une touffe de plumes dans une main, le cordon dans l’autre, deux grandes tresses, vous voyez le tableau?
Le gynéco a dû se battre avec elle pour dénouer la pelote et couper, enfin, ce fameux cordon.

Vous comprenez ma réticence à m’occuper, pendant toute sa vie, d’une garce pareille !
Et bien le Très Haut n’a tenu aucun compte de mes récriminations.
Il m’a dit que si ce n’était pas moi, ce serait un autre, et que donc, pourquoi ce ne serait pas moi ?
De quel droit, je voulais choisir mon nouveau job ?
Que je n’étais qu’un intérimaire comme tous les autres, qu’il y avait une place qui s’offrait, et que je n’avais qu’à dire oui, sinon c’était l’ACRAM.
Point barre!

Quoi ?…
Comment qu’est ce que ça veut dire ?
C’est pourtant simple : ACRAM: Association Céleste de Recrutement des Anges sans Mission.
Ben, oui, il faut vous dire qu’ici aussi c’est pas la joie, c’est la crise, mais pas comme chez vous.
Ici il y a trop de boulot, pour pas assez d’employés.
De plus en plus de boulot, pour de moins en moins d’employés.
Ben oui… vous le savez bien… les Anges… ? Ne me forcez pas à le dire quand même, c’est pas drôle.
Bon…. Nous, les Anges, nous n’avons pas de sexe, alors, comment on se reproduit ? Hein ?… Hein ?…
Par l’opération du Saint Esprit ?…
Il y a longtemps qu’il n’exerce plus celui-là, depuis… en fait… depuis qu’on a mis en doute son intervention dans l’histoire de la Vierge Marie.
Il s’est vexé, et a juré qu’on ne l’y reprendrait plus.

Donc, on ne se reproduit pas, voilà le problème.
Et pendant ce temps-là, vous, qu’est ce que vous faites ?
Hein ? … hein ?…
Vous suivez les conseils du Très Haut « Croîssez et multipliez vous», qu’il a dit !
Ça, vous avez crû et vous vous êtes multipliés, rapidement.
Sur multipliés même !
Au point que nous ne pouvons plus vous suivre.
Bien sûr, vous remédiez en partie à ces problèmes par vous mêmes, avec toutes les guerres, les conflits, le terrorisme, que vous disséminez un peu partout de par le monde, ça fait pas mal de place rapidement…

-Tu t’égares, l’Ange, tu es là pour parler de ta protégée, pas pour faire de la politique.

-Oui, La Narratrice, tu as raison, je continue.
Donc, nous travaillons par missions, une heure par-ci, une demi-journée par là, une fois en Chine, une autre en Russie, puis en France, en Afrique, bref, c’est le bagne !
On n’en peut plus nous, les Anges.
Nous croulons sous les Missions, nous avons un nombre incalculable de protégés, tous en même temps.
Le don d’ubiquité c’est pas mal, mais quelle fatigue!
Et avec ça, aucune reconnaissance, rien que des récriminations.
Quand vous réussissez ce que vous avez entrepris c’est grâce à votre savoir faire, à vos talents, à votre chance, jamais grâce à votre Ange gardien qui a retenu la pierre qui allait vous écraser, ou la voiture qui allait rater un virage,.
Quand vous réussissez une affaire c’est grâce à vous, pas à votre ange qui a mis votre partenaire dans de bonnes dispositions en s’occupant de son bien être. J’en passe et des meilleures.

Mais quand vous avez des problèmes alors là, on vous entend !
« Mais qu’est ce que c’est que ce foutoir ?
Ça va pas la haut ? Vous vous acharnez contre moi, ou quoi ?
A quoi ça sert d’avoir un Ange gardien s’il n’est pas capable de retenir la porte du garage, quand je passe dessous avec ma voiture.
Regardez- moi dans quel état elle est !
« Elle va marcher beaucoup moins bien, maintenant »
* Note de la narratrice :« Merci Bourvil » .

-Bon, dans le fond, tout ça, ce ne sont pas vos oignons, vous vous en fichez, et vous n’avez pas tout à fait tort, chacun son boulot.
Où en étais-je ?
Ah ! oui. La chipie dont je dois, entre autres, m’occuper..
Donc, cette calamité s’appelle Pulchérie.
*Note de la narratrice : j’avais un jour, dans ma petite enfance, appelée Pulchérie, une coccinelle qui s’était posée sur ma main quelques minutes, et je ne l’ai jamais oubliée, alors pourquoi pas Pulchérie ?

-Quand la Narratrice voudra bien me laisser raconter cette histoire tout seul, ça sera plus facile, pour moi, et pour le lecteur, non ?
Bien!…Je continue.
Avouez que Pulchérie, c’est un drôle de nom quand même, pour une garce de cette sorte !
Moi je l’aurais appelée Calamity.
Ça, c’était un nom à sa mesure, mais Pulchérie….
Mais bon, c’est pas moi qui écrit l’histoire, alors je ne peux rien dire.

-Je ne te le fais pas dire, l’Ange.
Allez, raconte et cesse de te disperser, tu fais perdre le fil de l’histoire à tes lecteurs.

-Donc, cette gamine maudite m’en fait voir de toutes les couleurs.
Ça fait seize ans que je la supporte !
Seize ans qu’elle me pourrit la vie, et pourrir la vie d’un Ange, il faut le faire!
Elle est coléreuse, méchante, jalouse, injuste.
D’abord, elle veut être la première en tout.
La plus belle, la plus intelligente, la plus grande, la plus blonde, la plus riche, la meilleure en Français, en math, en sciences….. etc… etc…
Bref !… elle est imbuvable, et détestée par toutes ses petites camarades, par ses parents, par ses frères et sœurs, par ses professeurs, et même par les garçons de son âge.
Et c’est ce qui la met dans un état de rage indescriptible.
Tous les autres elle s’en fout, mais les garçons, ça n’est pas supportable !
Aucun d’eux ne lui tourne autour, elle n’a ni copain, ni soupirant, ni amoureux, et elle en crève de rage !

Et elle se plaint, et elle geint :
-Mais pourquoi personne ne m’aime?
Qu’est ce que j’ai fait pour ça?
Je suis comme tout le monde pourtant, je suis même mieux que tout le monde.
Je suis belle, intelligente, mes parent sont riches, je suis habillée à la dernière mode, qu’est ce qui ne va pas, je ne comprend pas?

-Ce qui ne va pas?
Elle en a de bonnes!
Mais rien ne va ma poupée, tu es une calamité, une erreur de la création, un ovni. Pour bien faire, il faudrait que tu repasses au moule, qu’on te re-configure, qu’on te re-formate, bref que tu disparaisses.

-Tu ne trouves pas que tu exagères un peu l’Ange?
Quand même, ça n’est pas de sa faute à cette petite si elle est comme ça!

– Oh! toi, la Narratrice!
Evidemment que ça n’est pas de sa faute… c’est de la tienne… c’est toi qui l’a créée, non?
Elle est née de ton imagination, alors à toi de te débrouiller maintenant, puisque je n’ai pas le droit de dire ce que je pense.

– Ah! la la! quel mauvais caractère!
Pour un Ange, tu exagères! Tu as aussi mauvais caractère que la Pimbêche!
A ton avis, qu’est ce qu’on devrait faire maintenant?

– Toi, tu ne manques pas d’air!
C’est toi qui me demandes d’écrire ton histoire?
Mais qui c’est l’Auteur?
Je ne suis pas un Nègre moi, Madame, si j’écris un texte, je le signe.
Vraiment, là tu m’en bouches un coin!
Elle et moi nous sommes tes créatures, à toi de nous faire vivre.
Ça n’est pas à nous de te donner des idées, débrouille toi!
On dit que j’ai une bonne Plume, d’accord, mais ça n’est pas pour ça que je vais prendre ta place.
Non mais, tu exagères, tu ne trouves pas?

-Peut-être, mais je dois te dire que je me suis mise dans une drôle de situation.
Je suis partie avec une idée bien définie, mais tout à coup, plus rien, panne sèche, je ne sais plus comment continuer mon histoire. C’est curieux, non?
Alors, vraiment, tu ne veux pas m’aider?

-Non!

-Bon, il va donc falloir que je m’y remette.
Cette petite pimbêche, est bien malheureuse à cause de moi.
Il faut donc que je détourne son mauvais karma et que je lui redonne une nouvelle direction.

-Bien, alors dis moi ce que je dois dire.

-Ah! non, l’Ange!
Maintenant tu la boucles. Tu m’as laissée dans l’embarras, tu ne vas pas vouloir reprendre ta place, ce serait trop facile!
A moi de me débrouiller, tu ne me l’as pas fait dire.

– S’il vous plaît?

-Hein?… Quoi?… Qui parle?

-C’est moi.

-Qui moi?

-Pulchérie.

-Qui? …Mais … que veux-tu? … Et qui t’as permis de prendre la parole?

-Et bien, je vois que tu as du mal à terminer ton histoire, alors je me suis dit que, peut-être, je pourrais te donner une idée.

-Alors ça, c’est la meilleure! La créature qui veut donner des idées à l’Auteur!
C’est le monde à l’envers!
Tais-toi, et laisse moi réfléchir.
Bon!….Donc Pulchérie est une peste, l’Ange ne peut plus la supporter, il est même prêt à rendre son tablier.
La Gamine n’en peut plus d’être aussi exécrable et aussi détestée, et je la comprend… et… et… c’est la panne sèche…page blanche… trou noir… plus d’idée.

-Moi je pourrais peut-être….

-Encore toi?

-Oui.

– Bon, alors, vas-y, au point où j’en suis, ce que tu veux dire ne peux pas être pire que ce trou noir dans lequel je patauge.

-Et bien voilà.
Je me disais que le caractère que tu m’as donné est vraiment trop pourri.
C’est pas très crédible.
Le coup des dents, du cordon, des tresses, de la méchanceté, c’est quand même un peu fort de café. Tu ne trouves pas?

– Non, si j’ai forcé le trait, c’était pour être drôle.
Si je t’avais faite juste un peu méchante, ça aurait été très banal.
Comme je t’ai décrite, tu sortais de l’ordinaire.

– Oui, mais toi tu ne t’en sors plus de ton histoire, alors?…

-Tu as raison, hélas! Bon, je t’écoute…

-Moi, à ta place, je ferais intervenir un garçon qui rendrait la vie plus facile à Pulchérie, en lui faisant connaître l’amitié, et puis, pourquoi pas, l’amour?
Parce que que je crois que c’est ce qui lui manque, l’Amour.
Tu l’as faite tellement méchante que personne ne pouvait la trouver aimable, tout le monde en avait peur et la fuyait, alors, évidemment, elle était encore plus mauvaise, de rage et de chagrin.
Qu’en pense-tu?

-Hum!… C’est pas bête… Ça pourrait marcher… peut-être.

-Moi, je pense que c’est une bonne idée, et puis, ça faciliterait ma tâche.

-Oh! Toi, l’Ange, de quoi je me mêle?

-Ce que j’en disais, moi, c’était pour faire avancer le schmilblic, rien d’autre.

-Si c’est tout ce que tu as a dire, tais toi!
Vas-y Pulchérie, raconte nous ton idée.

-D’abord, tu devrais changer mon prénom.
Pulchérie, c’est vraiment trop ringard.
Ton histoire de coccinelle c’est marrant, mais ça ne va pas bien loin, tu ne crois pas?
Moi je penserais à… pourquoi pas… Marina?, c’est joli Marina, non?

-Va pour Marina.

-Bien, merci, ça me soulages, parce que… Pulchérie….
… Donc, Marina, qui en a assez d’être le vilain petit canard, veut changer de vie.
Et pour ça, elle a besoin?… besoin?… D’AMOUR!!!!!!
Et où va t-elle trouver cet amour?
Tu ne vois pas?
C’est pourtant évident… l’Ange, bien sûr!

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

-L’Ange ????
Mais c’est impossible, voyons, il ne peut pas y avoir d’histoire d’amour entre une jeune fille et un Ange.
C’est absurde ton idée.

-Evidemment qu’un ange et une jeune fille ne peuvent pas s’aimer d’amour, mais il suffit que tu changes l’Ange en jeune homme et le tour est joué.

– Oui, mais mon histoire….

-On s’en fiche de ton histoire, puisque toi même tu ne t’en sors plus, alors autant changer de cap, tu ne trouves pas?

– Qu’en pense tu l’Ange?

-Ah! tu veux bien que je te donne mon avis maintenant?
Et bien… je pense que ça ne serait pas mal.
Et puis, ça me plairait mieux d’être un jeune homme plutôt qu’un Ange.
J’en ai marre moi, d’être toujours à poils, avec ces ailes dans le dos, et cette écharpe autour des reins qui tombe tout le temps.
Parce que, Ange Gardien, tu m’excuseras, mais ça n’est pas un métier très marrant, sans compter le fait qu’ils ne peuvent pas…..

-Arrête, tu vas dire des bêtises, pour le moment tu es toujours un Ange, alors essaie d’agir comme tel, et laisse moi réfléchir.

-D’accord, mais réfléchis vite, parce que mes ailes me démangent, et j’ai hâte de les laisser au vestiaire.

-Bon, donc tu n’es plus un Ange, mais un beau et gentil jeune homme, tu t’appelles Angélo, et tu es amoureux de Marina, qui t’aime aussi et….. et….
… Eh! … Où allez-vous?… Revenez non d’une pipe!…

Ça c’est trop fort! Ils sont partis en courant, ils m’ont plantée là!
Qu’est ce que je vais faire moi, maintenant, avec mon histoire dont les héros m’ont laissée tomber ?

Lecteur, je te demande pardon, je ne peux aller plus loin.
Si ces deux chenapans reviennent je t’enverrai de leurs nouvelles.
Mais je crains fort qu’ils ne soient repartis au fin fond de mon imaginaire, et qu’ils s’y trouvent si bien qu’ils ne veuillent plus revenir.

Bon vent, les amoureux, mais plus de remue-méninges.
Vous avez pris le pouvoir, c’est un fait, mais à présent débrouillez-vous tout seuls.
Pour moi, votre histoire se termine là, à vous d’écrire la suite, si vous le voulez… mais…

Les gens heureux n’ont pas d’histoire, dit-on

(Tous droits réservés)

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6 réflexions sur « Remue-méninges ! »

  1. Nicole,

    Bravo, bravo, j’ai été complètement scotchée à te lire.
    Il y a beaucoup d’humour comme toujours mais là où je suis bluffée c’est au niveau de ton imagination. Tu t’es bien lââââchée !!!
    Encore merci pour ces moments de grande évasion.

  2. Emma

    Evasion céleste cette fois!
    C’est toi qui te remues le méninges et nous fait rêver(
    Bravo !
    Bises et bonne année… qu’elle t’inspire de nouveaux récits.

  3. Maury

    AH! Mijo comme c’est compliqué de t’écrire. Troisième essai c’est que je t’aime vraiment et que tes délires me passionnent toujours autant. Moi aussi j’aime les anges… c’est rond et dodu et léger à la fois un ange… alors en plus quand il est amoureux et qu’il se transforme en beau jeune homme… je craque
    La prochaine fois que j’en vois un, je lui fais du charme pour qu’il se transforme… LOL… merci mijo avec toi on s’évade vraiment.

  4. Silence

    Coucou, c’est une histoire d’amour les anges… Celui qui passe… repasse… Amusant, désopilant… après les chemins de l’exil une histoire qui fait du bien… un de tes sujets dans coup de théâtre 2 ? C’est quoi ces minables… armée céleste, laissez rire moi…

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