Il était une fois

Bonjour,

Je vais vous raconter une histoire, une belle histoire, d’autant plus belle qu’elle est vraie.
Comme toutes les histoires, elle commence par il était une fois…

… Il était une fois…un petit garçon….

Ce petit garçon avait neuf ans et demi, il s’appelait Joseph, il était Alsacien et vivait avec ses parents, qui étaient boulangers à Steige dans le Val de Villé.

C’était le 4 juillet 1885.
Eh oui, ça n’est pas d’aujourd’hui ! 123 ans… déjà!
Croyez moi ou non, cette histoire est connue du monde entier.

Donc, ce matin là, le père de Joseph le réveilla vers cinq heures du matin pour l’envoyer chercher de la levure de bière liquide à la brasserie de Maisonsgoutte, le village le plus proche.
Ça n’était pas exceptionnel, c’était même courant.
Mais, comme Joseph devait après sa course, aller à l’école, il fallait faire vite.
L’enfant mit environ une heure pour arriver à destination, à pieds, évidemment.

Et là, je vais laisser la parole à Joseph:

“ En traversant le village de Maisonsgoutte pour me rendre à la brasserie, je vis soudain un gros chien de chasse, que je connaissais bien, sortir d’entre deux maisons en baissant la tête, et se jeter sur moi.
Je tenais à la main une gamelle en fer blanc, or les chiens enragés n’aiment pas ce qui brille.
Il me mordit à la main d’abord et, s’acharnant sur moi, me terrassa et me mordit cruellement aux jambes, me faisant quatorze blessures.
Par bonheur, un serrurier de Steige assistait de loin à la scène. Il accourut avec une barre de fer et assomma le chien.
Pendant ce temps son propriétaire arriva. Il le prit par le cou et l’enferma dans une grange, mais il se fit aussi pincer au doigt.”

A ce moment de l’histoire, certains d’entre vous auront déjà compris de qui il
s’agit bien sûr.
Un petit garçon… nommé Joseph… mordu par un chien enragé… voyons… voyons… mais c’est bien sûr… c’est… c’est… Joseph Meister !

C’est exact, Joseph Meister, mordu par un chien enragé, et sauvé d’une mort affreuse et certaine, par Louis Pasteur.
Mais avant la vaccination qui le sauva il se passa bien des choses.

Après l’agression, des gens du village lavèrent ses blessures à la fontaine la plus proche, pendant qu’une des filles du propriétaire du chien lui raccommodait son pantalon.
Mais personne ne songea ensuite à le raccompagner chez lui.

Il raconte:
“Mes blessures me faisaient cruellement souffrir, et j’étais obligé de m’asseoir sur les talus qui bordaient la route, presque tous les dix mètres”.

Il ne faut pas oublier que c’était un petit garçon de neuf ans et demi, qu’il était environ six heures du matin, et qu’il était encore à une heure de marche de chez lui!
Ses parents, Monsieur Joseph Antoine Meister et son épouse Marie Angélique, très inquiets, envoyèrent quelqu’un à sa rencontre.

“Mes parents, raconte Joseph, très inquiets envoyèrent une personne à ma rencontre.
Ma mère croyait que je m’étais amusé, pour ne pas aller en classe, mais, voyant dans quel piteux état j’étais, elle se mit à pousser des cris…”.

Devant l’état de leur enfant, les parents, affolés, firent venir le médecin de Villé, le docteur Weber.
Celui-ci arriva en fin d’après midi. Il cautérisa les plaies, ce qui n’était pas vraiment approprié et ne servait pas à grand chose puisque, les blessures ayant été faites le matin, les microbes avaient eu largement le temps de se répandre dans l’organisme, mais c’était ce qui se faisait le plus couramment dans cette situation.

Entre temps, le propriétaire du chien, Monsieur Théodore Vonné, qui s’était fait pincer en attrapant son chien, très inquiet devant l’attitude tout à fait inhabituelle et extrêmement agressive de l’animal, l’avait emmené à Sélestat, à 25 km de là, chez un vétérinaire.
Pendant le trajet le chien cherchait toujours à mordre les personnes qu’ils croisaient.
Des gendarmes abattirent l’animal, mais Mr. Vonné emmena tout de même le chien chez le vétérinaire, et celui-ci l’autopsia.
Dans l’estomac du chien on trouva du foin, de la paille et des fragments de bois, donc le chien était bien enragé.

En attendant le retour de la diligence pour retourner à Villé, Mr. Vonné alla dans un café où, très perturbé, il raconta ce qui s’était passé.
Et, le hasard a fait que, parmi les clients qui avaient écouté son histoire, trois personnes se sont souvenues d’avoir lu dans un journal qu’il y avait, à Paris, un chimiste, Monsieur Pasteur, qui faisait des expériences sur la rage avec des animaux, et qu’il obtenait de bons résultats.
De retour au village, il fit part de ces informations aux parents de Joseph.
D’abord la terrible certitude que le chien était enragé, et surtout ce que cela impliquait, la mort horrible par étouffement entre deux matelas, mais aussi l’espoir, avec Mr. Pasteur et ses travaux sur la rage.

J’imagine les tourments et l’angoisse des parents.
Quelle nuit ils ont du passer! Et le petit Joseph, comme il devait souffrir!
Il n’y avait évidemment pas tous les médicaments actuels contre la douleur, ça a du être épouvantable pour ce petit bonhomme.

Le lendemain matin, de bonne heure, un voiturier de Steige, qui était un parent par alliance de Madame Meister, emmena Joseph, sa maman et Mr. Vonné sur son char à bancs, pendant que le papa de Joseph restait pour s’occuper de la boulangerie.
Madame Meister était une personne qui avait du caractère et qui était capable de prendre la direction des opérations, c’est à dire du voyage, je dirais plutôt de l’expédition.

Car ce dût être une terrible expédition.
Je ne vous raconte pas le trajet, mais vous devez vous douter que ce ne fût pas une partie de plaisir, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ils mirent à peu près deux heures pour arriver à la gare de Saint Dié, d’où ils prirent le train jusqu’à Nancy d’abord, puis jusqu’à Paris.
Imaginez ce qu’à dû ressentir Joseph pendant tout ce temps!
Les souffrances qu’il a dû endurer, trimballé d’abord dans ce char à bancs, sur des routes… dont je n’ose même pas imaginer l’état, puis l’attente dans la gare, le voyage en train ensuite…
Et sa maman? quels supplices elle a dû subir elle aussi, devant son enfant souffrant, en danger de mort presque certaine, sans pouvoir le soulager!

Mais, comme je le disais plus haut, c’était une femme de caractère, et, sans elle, et sans son entêtement à sauver son enfant, il est probable qu’il aurait subit l’horrible sort des enragés: la mort dans des souffrances atroces.
Je n’ose pas y penser.

Une fois arrivés à la gare de l’Est, rien, ou presque n’était fait, je dirais même que tout restait à faire.
Et, surtout, trouver l’adresse de Monsieur Pasteur.
Je laisse de nouveau la parole à Joseph:

“Monsieur Pasteur avait, à cette époque, beaucoup d’ennemis, surtout dans le monde médical, et nous eûmes beaucoup de mal à le trouver.
Dans les hôpitaux où nous nous adressions, on voulait me garder, disant que je serais aussi bien soigné là que chez Monsieur Pasteur, et que, d’ailleurs, Mr Pasteur n’était pas à Paris.
Ma mère, outrée, répondait qu’elle était venue de loin pour le trouver et qu’elle irait le chercher là où il était.
Comme on ne lui donnait cependant pas l’adresse, elle se mit à pleurer.
En voyant son insistance, on nous envoya à l’Hôtel-Dieu, où nous avions déjà été, en nous donnant un mot pour le directeur.
Enfin on nous donna son adresse.
Il travaillait à l’École Normale de la rue d’Ulm…”

Le 6 juillet, enfin, après des heures de recherche et d’errements dans Paris, ils arrivent devant Mr Pasteur.

Joseph raconte:
“Monsieur Pasteur fut très ému en nous voyant arriver, mais il hésitait à commencer le traitement disant qu’il ne pouvait répondre de moi, qu’il avait fait ses expériences sur les animaux, mais jamais sur l’homme.
Ma mère le supplia alors de tenter une expérience, disant que puisque j’étais condamné, mieux valait essayer le seul traitement qui existait”.

Mr Pasteur cependant, hésitait toujours.
Il voulut consulter deux autres savants, le docteur Vulpian et le docteur Grancher.
Ceux-ci vinrent immédiatement voir Joseph et constatèrent son état.
Après examen, ils conclurent qu’il était pratiquement certain qu’il devait contracter la rage., et que sa mort paraissait inévitable.
Mr Pasteur décida donc de pratiquer sur Joseph le traitement qui avait réussit sur une cinquantaine de chiens.

Mais où installer Madame Meister et son fils?

“Pour que je sois le plus près possible de la rue d’Ulm, raconte Joseph, Mr Pasteur nous fit installer deux lits rue Vauquelin dans une salle d’escrime, dépendance de l’École Normale.
Il s’occupa lui-même de l’installation des moindres détails de notre chambre”.

Le traitement commença le soir même du 6 juillet, car il ne fallait plus perdre de temps.
Mr Pasteur n’étant pas médecin, il ne pouvait lui-même pratiquer le traitement ni faire les piqûres.
Ce fut donc le docteur Grancher qui s’en chargea.
Joseph reçut le virus de la rage, d’abord à très faible dose, puis de plus en plus fort, et cela 21 fois.
Pendant ce temps, Mr Pasteur qui s’était pris d’affection pour Joseph, était au supplice: son traitement allait-il réussir? cet enfant allait-il être sauvé?
Il dormait mal, et souvent, tard dans la nuit, il lui arrivait de venir voir Joseph pour prendre sa température et s’inquiéter de son état.

Le traitement s’acheva le 16 juillet, avec une dernière inoculation le matin.
Joseph était sauvé, mais Mr Pasteur était épuisé.
Il partit se reposer dans le Jura, dans sa ville d’Arbois.
Le docteur Grancher fut chargé de lui envoyer chaque jour un bulletin de santé de Joseph.
Celui-ci allant très bien, il retourna avec sa maman, chez lui, en Alsace, le 27 juillet.

Vous devez vous demander ce qui m’a pris de vous raconter cette histoire.
C’est très simple.
Si Joseph Meister, mordu par un chien enragé, n’avait pas eu la chance d’avoir une maman aimante, mais en plus, têtue et dotée d’un caractère à toute épreuve, ce qui lui permit de rencontrer Mr Pasteur, et si celui-ci n’avait pas réussit en le vaccinant, à le sauver, je ne serais pas là pour vous raconter cette histoire.

Comment pourquoi?
C’est simple, non?
Joseph Meister est mon grand père, tout simplement.

Toute mon enfance a été bercée par cette belle histoire.
Maman me l’a racontée maintes et maintes fois, et je ne m’en lassais jamais.
C’est tout de même assez exceptionnel d’avoir le nom de son grand père dans l’histoire de France, associé au nom d’un grand savant comme Mr Pasteur.
Je n’en tire évidemment aucune fierté, simplement une éternelle reconnaissance à Mr Pasteur, sans qui ni maman ni moi ne serions de ce monde… ce qui serait dommage… : >)

Une petite anecdote qui est peu ou pas connue du grand public, que je tiens de maman.

Mon grand père, âgé alors de quatorze ans, était venu à Paris auprès de Mr Pasteur pour apprendre le métier de laborantin.
De ce fait, comme tous les garçons de laboratoire débutants, il devait s’occuper des animaux.
Mr Pasteur, qui avait beaucoup d’affection pour lui, et qui savait combien il aimait les animaux, lui faisait cadeau des cobayes qui n’avaient “pas pris la rage”.
Un jour, Mr Pasteur lui donna un un cobaye qui avait été inoculé depuis 20 jours et qui semblait en parfaite santé.
Malheureusement, la petite bête était enragée et mordit mon grand père!
L’assistant qui s’occupait du laboratoire, pour ne pas affoler Mr Pasteur, demanda à Joseph de ne rien dire.
Craignant que la première vaccination ne fut plus efficace, il en pratiqua donc une seconde, à l’insu de Mr Pasteur, qui n’en fut jamais informé.
C’est pourquoi cette seconde vaccination ne figure pas sur les registres de l’Institut Pasteur.

Toutefois, si mon grand père avait fort bien réagit au premier traitement, celui-ci lui provoqua une très forte fièvre, mais pour que Mr Pasteur ne s’inquiète pas, il continua son travail comme si de rien n’était.

Mais l’histoire ne se termine pas là.
Je dois encore dire que Mr Pasteur a toujours témoigné une très grande affection envers mon grand père, au point de correspondre longtemps avec lui.
Dans chacune de ses lettres il n’omettait pas de joindre un billet, sachant que la famille n’était pas riche.
Il l’invita même en vacances chez lui.

Mon grand père voua à Mr Pasteur, son sauveur, une reconnaissance éternelle, qu’il communiqua à ses enfants, et que maman me communiqua à son tour.

Grand père, reprit la boulangerie de son père, mais au bout de quelques années celle-ci périclita.
Il la vendit et écrivit à l’Institut Pasteur pour solliciter du travail.
Il travailla d’abord comme laborantin, puis, à partir de 1918, il devint concierge de l’Institut Pasteur.
Il était heureux de vivre auprès de l’ombre de ce grand homme à qui il devait la vie.

Sur les circonstances de sa mort, on se trompe souvent.
Il faut dire qu’il s’est suicidé le 24 juin 1940, dix jours après l’entrée de l’armée allemande dans Paris.
On a dit que c’était parce qu’il ne voulait pas voir la France sous l’occupation allemande, ou la tombe de Pasteur profanée par la seule présence de l’armée allemande.
Ça n’est peut-être pas complètement faux.

Mais maman m’a toujours dit que la vraie raison était son sentiment de culpabilité et ses remords envers sa famille.
Pour la protéger, il l’avait poussée à partir pour la mettre à l’abri.
Mais, des “gens bien intentionnés”, lui ont raconté que celle-ci “aurait périt sous les bombardements”.
Ne pouvant se pardonner, avant de se donner la mort, il a laissé une lettre pour expliquer son geste et demander pardon.

Voilà, c’est une belle histoire qui se termine bien tristement.

Grand père.
Comme j’aurais aimé te connaître.
Toi et moi nous partageons l’amour des animaux, que tu avais transmis à oncle Albert.
Petite, je voulais être vétérinaire, mais l’idée de voir souffrir les bêtes me terrorisait, alors j’ai voulu m’occuper des chevaux, que je trouvais magnifiques.
Mais la vie en a décidé autrement.

Tu es parti le 24 juin 1940, je suis née le 3 juillet 1941.
Toi et moi nous nous sommes ratés de peu, et je le regrette beaucoup.
Mais maman m’a tellement parlé de toi, ainsi que ma tante Madeleine et mon oncle Albert, qu’ils ont perpétué ta mémoire dans notre famille.

Avant de terminer, une anecdote me revient en mémoire.
Maman, quand nous habitions à Alger, me racontait souvent cette histoire, qui m’émerveillais.
Tu élevais des abeilles, dans les jardins de l’institut Pasteur; tu avais donc plusieurs ruches.
Tu devais avoir un don avec les animaux (quand ils n’étaient pas enragés, bien sûr!) : >).
Donc, tes abeilles et toi c’était une histoire d’amour et de confiance réciproque.
Tu pouvais faire ce que tu voulais, elles ne te piquaient jamais.
Bien sûr, tu n’est pas le seul, mais pour moi, petite fille de cinq ou six ans, c’était merveilleux: un grand père qui parle aux abeilles!
Maman m’a raconté que, devant te faire piquer par des abeilles, pour soigner je ne sais plus quoi, rhumatisme ou autre, tu avais essayé sans succès.
Finalement, tu avais été obligé d’en attraper quelques unes, pour les obliger à te piquer.
Dans mon esprit de gamine, tu étais devenu pour moi, le roi des abeilles, donc une abeille toi même.
Curieux direz-vous, je vous l’accorde, mais c’est la vérité.
Donc, un jour, en jouant, j’ai dû m’approcher trop près d’un endroit où il y avait des abeilles, dont je n’avais pas peur, évidemment.
Mais, je ne sais comment, l’une d’entre elle m’a piquée!!!
J’étais sidérée.
Et j’ai couru vers maman en pleurant et en criant:
“Maman, maman, grand père m’a piquée!”.
Maman m’a consolée en m’expliquant que ça n’était pas toi mais une abeille, tout simplement.
J’ai compris alors que tu n’étais pas le roi des abeilles.
Ce fut une terrible déception, mais qui m’a aidée à grandir… un peu…

Merci de m’avoir lue jusqu’au bout.
Pour voir quelques photos rendez-vous à “ Joseph et sa famille”

(Tous droits réservés)
Merci à “L’Annuaire de la société d’histoire du Val de Villé”, dans lequel j’ai pu trouver les extraits du récit de mon grand père.

Images liées:

30 réflexions sur « Il était une fois »

  1. Madeleine ARNOLD TETARD
    J’ai également regardé le docu-fiction très bien fait et proche de la réalité avec des acteurs convaincants.
    Etant moi même Alsacienne j’ai été très touchée par votre récit sur votre grand-père – d’autant que j’ai également une amie qui est originaire de Steige et je connais ce village.
    Bravo pour votre blog et pour ce beau récit

  2. Bonjour madame,

    Je m’appelle Valérie et je suis moi aussi une fille de la branche Meister. Cela fait longtemps que je fais des recherches sur votre famille car dans la mienne on raconte que le petit Joseph est un de nos aieul mais je n’arrive pas à trouver le lien qui unit nos deux familles si il y a vraiment lien.Je vous laisse mon adresse mail : valerie.meister@laposte.net
    Mon grand père s’appelle Marcel Meister et son père Alphonse Meister tout les deux de Colmar. J’aimerais prendre contact avec vous pour en savoir un peu plus et pouvoir continuer mes recherches généalogiques.

  3. Les belles histoires sont souvent tristes… cette histoire est belle!
    Chère Mijo, tu es pleine de surprises. ce doit être un sentiment bien étrange que d’être la descendante d’un personnage historique…
    Et quand je pense que sans Pasteur tu n’existerais pas!!… Tu te rends compte Mijo… toutes nos rigolades sur le net……. N’auraient jamais existées?!!
    Je ne te verrais plus jamais de la même façon:>)… Pour les courriels Mijo… on n’change rien!! :>) Bisous à+

  4. Du Haut Livet
    Certes, tu m’avais déjà raconté cette belle histoire mais j’ai retrouvé tant d’émotion en la lisant. Tu as bien raison de nous faire partager cette page d’Histoire, car il est dommage que des souvenirs aussi intéressants tombent dans l’oubli. Aussi, merci! et je persiste à dire que tu as un réel talent d’écriture et tous, nous attendons avec impatience la suite!
    Bises
    Hélène

  5. Quelle surprise de lire cette belle histoire, sans votre grand père, je n’aurais pas reçu mes trois injections, très douloureuses, il faut bien le dire, suite à une mauvaise rencontre avec un Monsieur Matou ‘lui n’est pas mort entre deux matelas!!!).
    Depuis ce jour, Mr Pasteur est entré dans ma vie, me demandant ce qu’avait bien pu ressentir son petit “Cobaye”, tout vient à temps pour qui sait attendre. Merci Mijo, grâce à vous, je sais.
    Je ne peux conclure ce petit mot sans revenir sur vos talents de narratrice, vous êtes tout simplement captivante.
    Grosses bises Cathy “de la clinique”.

  6. Séverine (la campagne)
    Captivante cette histoire! Je suis sure qu’on pourrait même la jouer!!! As-tu déjà songé à écrire à une maison d’édition? Tu as de l’or dans ta plume, dans ton pinceau… et même jusqu’au bout de ton balai, Madame Mac Miche!

  7. Maury/Madame Arthur
    Quel dommage! Quel famille! je suis sure que monsieur Pasteur dois être fier de toi ma chère Mijo. Je savais que tu es une femme pas ordinaire.
    Bravo pour ton écriture…. beaucoup d’émotions… à bientôt… maury

  8. SEVERINE/DRACULA
    Il était une fois… Mijo. Grâce à ta verve, j’ai voyagé au pays extraordinaire de Mijo: quel bonheur que notre petite planète bleue porte des âmes comme la tienne. Je salue “ta rage” de vivre et peut-être une explication de part ton histoire.

  9. SEVERINE/DRACULA
    Mijo, je viens de relire cette merveilleuse histoire (tu sais, je suis un peu blonde sur les bords). Une histoire d’Amour: de toi à nous pour nous faire partager tant d’émotions, d’intimité. MERCI pour ce que tu es. Mais également amour de ta bisaïeule envers ton grand père (que tu as croisé) peut-être un acte d’Amour envers son sauveur. Sauveur dont tu dois nous conter la suite…. tu es une conteuse née et ça c’est parole de narratrice africaine.

  10. Je vous remercie beaucoup pour votre belle histoire! Je suis ecrivain, et je m’interesse beaucoup de votre grand-pere pour ecrire une conte. Votre memoir m’aide enormement, car j’avais beaucoup des questions a propos de son vie. J’aime penser de lui comme « roi des abeilles. » Son mort etait si triste. Merci encore une fois, avec les sentiments tres amicales.

  11. Avant, je tenais Pasteur pour un bienfaiteur de l’humanité. Maintenant, c’est mon bienfaiteur à moi toute seule. Sans lui, je n’aurai jamais entendu parler de Mijo, j’en frémis encore…
    Comme dirait l’autre: « Pfffffffffffffffffffffff!!!!!!!!!!!!!!! »

  12. Hello!
    During a lecture I tell my medical students the story of your grandfather Joseph Meister and Pasteur. I was happy to find this record of « first hand information ». However, unfortunately, I’m not in command of the french language and used Google translate in order to read the text. The translation was terrible! Please, consider to make a translation to english, as I believe your words about Joseph deserves to be accessible to more people.
    Sincerely
    Kåre Bondeson
    Virologist, Uppsala University Hospital, Sweden

  13. Cocou Mijo,

    après lecture de cette belle histoire véridique,des images se déroules devant moi.Connaissant Steige et les environs,j’imagine le calvairre qu’a pu traverser le petit Joseph pour le retour après l’incident .En plus un enfant de 9 ans à 5 heures du matin seul sur la route….les temps ont bien changé….
    Merci à monsieur Pasteur et aussi à ta grand ‘mère si non tu ne srais pas là;et ce serai bien dommage!!!

    Bisous Monique

  14. bonsoir, ma grand mère me parlait souvent de joseph meister..car son papa, françois jean meister, mon arrière grand père était un cousin . je fais des recherches, si vous pouviez m(aider? Je vous remercie

  15. Bonjour « Mijo », ma grand-mère est née Marie MEISTER en 1891, ma mère décédée me racontait lorsque j’ étais enfant que Joseph MEISTER était de notre famille. Pouvez-vous me dire si à votre connaissance cela pourrait être vrai ? (Une sœur, une cousine de Joseph ? ) Bravo pour votre blog et cette jolie tranche de vie…
    Jean-Raymond MASSON

  16. bonsoir , une bien belle histoire qui m’a beaucoup ému ; je suis flatté de pouvoir vous lire , car vous écrivez « drôlement » bien , si je puis m’exprimer ainsi ; continuez à entretenir votre blog , car il est très intéressant de savoir que vous allez bien pour mon plus grand plaisir !!!!!
    avec toute mon affection je vous embrasse tendrement .
    gilles

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